domingo, 15 de noviembre de 2009

Ridicule, la fin

Ridicule. Nous avons fini nos lectures.
Un roman où les histoires s’imbriquent dans un complexe réseau. L’imposture, les apparences, le paraître, les mots d’esprit deviennent de vrais personnages.
La parole y joue un rôle de choix.
Grégoire de Ponceludon, un hobereau séduit par la déesse de l’ironie.
Justement, l’ironie du sort fait de Ponceludon un personnage double, c’est un noble-paysan qui veut changer la destinée de son peuple se servant des armes raffinées de la cour, mais il est à la fois un courtisan maladroit qui doit jouer le jeu des rois pour pouvoir parvenir à ses fins.
Le bel esprit régnant à l’époque mènera la noblesse à sa perte, la Révolution fera irruption. La fin : L’exil ou la mort, l’envers et le revers de la même médaille.

Carlos Alvarado-Larroucau

L’exil :

« Au drame de l’arrachement s’ajoute celui de la dépersonnalisation. Âme morte, il va errant, aveugle, sourd, muet.
Sous peine de naufrage, il lui faut coûte que coûte retrouver vue, ouïe et parole, entreprendre le dur apprentissage des moyens d’adaptation qui vous insèrent, vous enserrent dans le tissu social. Mais y passerait-il le restant de ses jours qu’il n’est pas assuré d’y parvenir jamais tout à fait.
Quoi qu’il en soit, sur lui retombe tout l’effort de l’assimilation. Lui, se voit dans sa solitude, son dénuement, en charge de s’ouvrir au milieu où il se trouve transplanté, et non le milieu à lui avec ses ressources inépuisables. […] il n’est guère étonnant qu’il se sente comme victime d’un cauchemar, entraîné comme dans une ronde de spectres grimaçants. […] À l’extrême de l’exil, l’âme magique reprend ses droits chez l’homme pour oblitérer ce qu’il y a eu chez lui, jusque-là, de rationnel et de contrôlé. »


Mohammed Dib

1 comentario:

  1. J'ai fini le livre avec beaucuop plus d'intérêt qu'áu commencement ! La critique de la societé et de la court et ses moeurs avec tant d'ironie est devenue très intéressant comique et, quand on connais comment la période est finie, l'ironie deviennt prèmonission!
    La lecture a èté interessante et amussante. Le vocabulaire, trés riche . Maintenant je sais que tous vont aimer "La Salamandre"
    Merci, Carlos. Au révoir.

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